Le Stoirmeacha
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 Entrevue sur la guerre de Provence.

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Enored
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Enored


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Date d'inscription : 31/01/2009

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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Jeu 22 Juil - 16:01

Bonjour à vous Iskander, ne vous inquiétez pas vous n'êtes pas en retard, et vous avez anticipé les questions que je voulais vous poser. Vous y avez même répondu, mais je les repose tout de même si jamais vous vouliez apporter des précisions.

Comment l’arrivée des troupes françaises a-t-elle été vue ?

Comment les Provençaux ont-ils vécu ces évènements ?

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Iskander
Invité




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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Jeu 22 Juil - 17:14

Oh ... je crois que j'ai dit l'essentiel de ce que nous avons vécu.

Comment on les a vues, les troupes françaises ?

On dit que c'est un douanier vus le premier. Il s'est planqué dans un pin parasol, puis a volé une mule pour couper au plus court par les chemins de chevrier, à travers la garrigue, et donner l'alerte.

Après, on les a vus entre deux boucliers, ou de loin, en essayant d'éviter leurs traits, ou de très près parfois, haleine contre haleine, coeur contre coeur, pris dans un ballet ou chaque mouvement nous rapproche de la vie et de la mort.

Il n'y avait pas que des français d'ailleurs, mais des gens d'un peu partout, de Savoie, de Gascogne, du Béarn et d'autres endroits encore, que je n'ai jamais vu et que je ne connais pas, et même des provençaux, des amis.

J'en ai vu des morts qu'on a planté dans des fosses communes, avec les nôtres, parce qu'on avait pas le temps de creuser des tombes pour chacun. Puis aucun camp n'avait d'aumônier qui se souciait des prières aux morts.

J'en ai vu me tuer. Ils étaient trois derrière une pièce d'artillerie. Cela n'a pas fait mal. C'était ... étrange.

J'en ai vu des vivants aussi, blessés, perdus après les combats. Vous savez, les blessés de tous les camps crient après leur maman.

J'ai même trouvé une duchesse de Luzerne une fois, après la prise de Brignoles. On l'avait blessée. Elle avait plus l'air de quelqu'un qui avait besoin d'être soignée que d'une ennemie. J'aurais dû la tuer, je suppose, ou quelque chose comme cela. Je n'ai pas pu.

...

Enfin, ne le dites à personne hein ?

...

C'est navrant, à croire que mettre un casque sur sa tête et une épée à la main rend con, plus encore quand on est monté sur un destrier.

Dès qu'on enlève tout ce fourbi, on peut commencer à parler, parfois, redevenir humains, même les français ... même les nôtres.

Alors, on peut cesser de haïr celui d'en face, un temps.


Enfin, voilà.

Le dernier à les avoir vus, on dit que c'est un gamin d'Arles, affamé par les réquisitions et les fourrageurs, qui était sorti chaparder des oeufs. Enfin, il n'a rien vu, puisqu'ils étaient partis.

Puis, d'ailleurs, il n'a pas trouvé d'oeuf : ils avaient emmené toutes les poules !

Enfin, c'est ce qu'on dit.

Beaucoup en voient encore dans leurs cauchemars. On entend des cris dans la nuit dans nos villes. Et quand on voit un nuage de poussière à l'horizon, on se demande qui vient. Et la peur se glisse au ventre.

Ils nous ont fait très mal, même si nous les avons vaincus.

Et je crois que nous leur avons fait très mal aussi.

J'espère qu'un jour nous pourrons les voir sans avoir mal, et pareillement.
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Nkhan
Invité




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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Jeu 22 Juil - 18:31

Nkhan écouta l'homme et se permit deux réponses à ces affirmations...

Malgré la joie qui peut vous étreindre en disant que vous "avez vaincu les français", je puis vous affirmer que ce n'est pas le cas...car figurez-vous qu'à mon sens, ce ne sont pas les provençaux qui ont vaincu les français, mais bien les français eux-mêmes, l'apathie de certaines instances et la traitrise de certains dirigeants des provinces vassales.

Sachez simplement...qu'avant que les armées françaises ne se retirent d'Arles, elles étaient remplies à ras-bord de soldats armés jusqu'aux dents, prêts à en découdre, et surtout en nombre suffisant pour faire tomber Aix...
Mais je ne veux pas raconter la suite, au risque d'anticiper de trop les questions de notre hôte!

Ensuite ma deuxième affirmation, concernera le fait que l'Empereur, vous lance des armées, pour vous faire revenir sur le droit chemin...Voilà 3 ans que la Provence a déclaré unilatéralement son indépendance..et voilà...3 ans, que des discussions diplomatiques ont lieu pour faire changer d'avis la pseudo élite de ce pays...Il est un moment où le pouvoir inerte du verbe, doit laisser place à la coercition... C'est malheureux à dire, mais c'est parfois le mieux à faire!


Puis se concentrant sur les questions..


Savoir comment les provençaux ont vécu cette arrivée, ou encore comme les troupes françaises ont été perçu...je crois que je ne pourrais répondre.
Par contre pour ce qui est des points positifs...je vous dirais les choses suivantes :
Le plus gros point, pour ma part, c'est que cette guerre, en regroupant des personnes de tous horizons,a permis à des gens de biens, des gens de valeurs, qui ont un sens aigu du devoir et de l'honneur, ont pu se rencontrer...et ainsi faire perdurer une aventure commune dans le futur.
J'ai connu sur le front de Provence, des gens intéressants, intelligents, proches de leurs hommes...des gens biens tout simplement...ce qui peut s'avérer être un trésor, dans cette période sombre, où l'effacement des valeurs prédominent..
J'y ai crée des amitiés indéfectibles, et cela me rend le plus heureux des hommes!

Je tire aussi un point positif sur la mobilisation des provinces de France, du moins sur la force du Domaine du Roy, dont étaient issus une partie des soldats. Cela prouve, s'il le fallait, que le Domaine Royal compte encore des soldats de grandes qualités...

Et comme le dit Natale, l'épisode gênois prouve que si l'Empire se mobilise conjointement, sous la même bannière, il a la force d'agir en son sein, d'être une puissance qui compte, au delà des divisions...
Les liens développées avec certaines instances impériales, prouvent aussi que les liens entre les deux plus grands royaumes souverains peuvent perdurer et se renforcer.

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Iskander
Invité




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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Dim 25 Juil - 11:04

Hem

Et bien messire, je voudrais réagir à ce que vous venez de dire.

Notre victoire était de vous voir partir. A cet égard peu nous importe en fait que ce soit nous qui vous mettions dehors, ou le Mistral. Je vous concède donc bien volontiers le "vous ne nous avez pas vaincu".

Ensuite, l’Empereur n’a pas dû crier bien fort, car ce que nous avons entendu, c’est le bruit de vos bottes.

Je sais, vous allez nous dire que nos gouvernants nous cachent des choses et nous mentent, nous trahissent, et ci, et ça … mais à chaque fois que nous avons demandé une preuve de cela, vous vous êtes tus ou vous vous êtes répété. De preuve, nous n’en avons jamais eue.

Et répéter plusieurs fois une chose, même à plusieurs, même avec le plus grand sérieux, même par des gens nobles et avertis, ne la rend pas avérée !

Alors, pourquoi n’y a-t-il pas de preuve ?


Enfin, vos derniers propos m’interpellent.

Vous êtes venus à plusieurs avec la ferme intention de nous voir obtempérer à vos demandes et, sinon, de tuer et navrer les gens et les bêtes, de piller, de voler, d’extorquer et de faire encore plein d’autres choses ignobles, et, de ce fait, par le sordide jeu de la guerre, provoquer une réaction équivalente de notre part.

Et vous vous réjouissez de l’intelligence, de la qualité et de toutes ces sortes de choses des gens qui sont venus faire cela avec vous !


Je n’ai entendu aucune contrition. Nous n’avons reçu aucun dédommagement, sauf de Messire Adrian.

Je crois que c’est en ce point que notre vision de la guerre en Provence diffère le plus.
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Natale
Invité




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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Lun 26 Juil - 12:10

Le vicomte surpris de l'arrivée d'un Provençal alors qu'il était sur le départ pour le Rouergue, salua légèrement Iskander, qu'il avait déjà eu plaisir à croiser et se tint finalement en retrait dans l'embrasure de la porte.

Il écouta les propos et sourit avant finalement de reprendre la parole.

- Heu... c'est faire de la désinformation que de dire que Sa Majesté l'Empereur n'a jamais communiqué sur la chose provençale et c'est même mentir puisque si j'ai bonne mémoire, cela est encore exposé comme un trophée dans les ruines du castel Aixois [ excusez-moi je met le lien en HRP car j'ai un blem pour le faire afficher, ne pas oublier d'enlever l'astérisque : h*ttp://chateau-aix.forumpro.fr/secretariat-f20/il-etait-une-fois-l-independance-t10635.htm ]
LongJohnSilver a écrit:
Expéditeur : LongJohnSilver
Date d'envoi : 2006-12-05 23:20:25

Chers citoyennes et citoyens de l'Empire,

Certains aujourd'hui me reprochent d'avoir délaissé mon peuple. Mais qu'en est-il réellement ? L'Empire est une famille dont je suis le père, et qui continue de grandir. Et en père de famille je ne peux me résoudre à punir l'un ou l'autre plus qu'il ne le mérite. J'ai choisi de les laisser grandir par eux-mêmes et quand discorde entre eux il y a, je les pousse à la conciliation.

J'ai accordé à la Diète Francophone mon entière confiance concernant ces conciliations, la gestion de l'Empire. J'ai toujours eu foi en cette institution, où se retrouvent à la fois les membres de la noblesse, du clergé et du tiers état. Hélas, je m'aperçois aujourd'hui que cette institution qui se devait conciliatrice a voulu dépasser son autorité et appliquer une punition dont il n'a jamais été question qu’elle se trouvait dans le champ de ses prérogatives. Non qu'elle ait fait du mauvais travail, mais c'était là une erreur qu'elle n'a pu supporter. Les anciens membres démissionnaires de la Diète n'ont même pas étudié les alternatives que j'ai proposées à cette crise et n'ont même pas cherché à trouver un compromis satisfaisant. Ils se sont alors repliés sur eux et ont choisi entre toutes, la pire des solutions : entraîner deux enfants à quitter leur maison, l'Empire.

En effet, la sécession est de loin la plus mauvaise solution pour les habitants de toute la région de l'Empire, et principalement pour le peuple savoyard et provençal. D'autres solutions auraient pu être envisagées. La Saint Empire Romain Germanique est une union et tous ses membres ont une grande liberté d'action. La Savoie et la Provence auraient pu se rapprocher, développer un partenariat privilégié, sans pour autant exclure complètement les relations avec la Franche Comté. Si cette dernière veut aller à son propre rythme, et n'est pas d'accord avec toutes les décisions prises par les deux premières, il fallait alors essayer de renouer le dialogue, au lieu de la rejeter. Ce sont des choses qui prennent du temps, mais si on y croit et qu'on leur donne une chance, elles finiront par arriver.

Étudions le cas de la Savoie : avec seulement 900 habitants, elle ne peut pas réellement se défendre contre ses voisins. Appartenir au Saint Empire lui permet de vivre en paix - même s'il y a parfois quelques anicroches (comme ce qui est arrivé récemment) - et jamais la sécurité de la Savoie n'a été réellement menacée. Ainsi, au nom de l'amitié que j'ai avec le Roy de France, jamais un de ses Duchés n'oserait attaquer une partie de l'Empire. Par contre, si la Savoie devient indépendante, tout sera différent. Elle se retrouverait sans cette protection. En moins de deux mois, elle serait alors annexée par un ou plusieurs de ses Duchés voisins.

Vous allez me dire, mais si l'on attaque la Savoie, la Provence viendra l'aider au non de leur nouveau traité. Mais si l'on se penche sur le cas de la Provence, la situation est encore pire. Les caisses de ce Comté sont complètement vides. Si la Provence a encore les moyens d'embaucher des ouvriers pour travailler dans les mines et des soldats pour protéger ces cités, ce n'est que grâce à l'Empire. En effet, la Provence lui doit aujourd'hui plus de 360 000 écus. Si l'Empire ne lui vient plus en aide, elle ne pourra plus dépenser avant d'avoir remboursé sa dette. Cela signifie qu'elle n'aura plus les moyens d'employer des gens à la mine ou même d'assurer sa propre sécurité.
Sans l'aide du Comté, les vagabonds et les paysans n'auraient assez vite plus de quoi se nourrir. Ils seront alors obligés de fuir le Comté, s'ils en ont l'occasion. Les plus faibles seront laissés sur le bord de la route et seront promis à une mort certaine. Les classes moyennes n'ayant plus personne pour acheter leur production se retrouveront vite dans la même situation et la Provence tombera dans une crise sans précédent. Mais le pire dans tout cela, c'est que ce désastre annoncé n'aura même pas le temps de se produire, car un plus grand danger menace la Provence.
Dès les premiers jours de la sécession, le Comté n'aura en effet plus les moyens d'assurer sa propre sécurité : le château se retrouvera sans défense et les cités devront assurer elles seules leur sécurité. Une poignée de personnes armées pourront alors s'ils le désirent s'emparer du château sans rencontrer la moindre résistance, à moins qu'ils ne préfèrent piller des villages. Assez vite accourront de toute l'Europe les gens les plus mal attentionné et la Provence plongera vite dans un chaos dont elle aura du mal à se relever, si jamais elle y arrive.

Voyez à quel destin nous mènent ces dirigeants. Considérez-vous que ce soit un mieux comparé au passé ? La réponse est évidente. J'aime mon peuple et jamais je ne pourrais accepter de vous voir souffrir de la sorte.

C'est pour cela que j'appelle une dernière fois à la raison la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence. Si à compter de demain aucune décision n'est prise de leur part, je demande alors à tous les citoyens de marcher vers la capitale de Savoie et de forcer le conseil à démissionner. Seul le château est visé. Aucune ville ne sera attaquée et aucun combat ne sera autorisé durant la marche vers le château, ni aucun pillage. Et une fois arrivé sous ses remparts, si nous sommes suffisamment nombreux (ce dont je ne doute pas un instant), le conseil sera obligé d'abdiquer sans qu'il n'y ait aucun combat. Et s'ils choisissent néanmoins de se battre; notre nombre sera tel qu'ils seront obligés de se rendre au bout de quelques minutes.

Mais, en attendant, espérons que nous n'aurons pas à en arriver là, et que la Duchesse de Savoie et le Comte de Provence sauront se montrer raisonnables.


- Également cela placardé par devant le Louvre en Paris

Lévan a écrit:
Nous, Lévan le Troisième, Roy de France de par la grâce divine,

à tous ceux qui le présent écrit liront et se feront lire, salut.

Nous tenons à rappeler que nous sommes au courant des opérations militaires se déroulant actuellement en Provence ; elles ne sont que la suite logique de la demande de protection faite en le Conseil des Grands Feudataires, et de la missive que nous avons envoyée à notre cousin l'Empereur. En tant que souverain de droit divin, et devant juste protection à nos sujets, nous ne saurions tolérer que l'ordre établi soit remis en cause, et que nos vassaux souffrent d'exactions impunies. Or, la situation géographique est telle que notre cousin n'a pas la même facilité d'intervention : aussi est-ce de bon gré que nous avons saisi l'opportunité de rétablir sa pleine autorité.

Par ailleurs, nous avons reçu divers témoignages et preuves des agissements du sieur Ryllas, en le Languedoc. Bien loin de prévenir son suzerain qu'une province étrangère et félonne à l'Empire avait fait connaître son intention d'annexer une partie du Royaume, il a au contraire prêté l'oreille à cette proposition. Le sieur Kristof, qui n'était pas allé jusque là, a été déclaré félon à la Couronne. De même, une alliance se dessinait, alliance ayant pour but de se rebeller tout à la fois contre le Royaume et l'Empire : encore une fois, contre l'ordre établi et voulu par Dieu. Nous attirons l'attention de notre Sainte Mère l'Eglise sur ce fait. Enfin, nous demandons aux services de la Surintendance et de la Grande Prévôté de France d'enquêter sur l'état des caisses du Comté du Languedoc, dont il semblerait que des valeurs aient disparu. Nous estimons en effet que le peuple languedocien a le droit de savoir ce qu'il est advenu du fruit de son labeur.

Par conséquent, nous déclarons le sieur Ryllas félon à la Couronne, avec pour conséquences l'autorisation par nous donnée à ce qu'il soit détrôné s'il refuse de laisser le trône du Languedoc, et le fait que les vassaux de la provinces soient libérés de toute obligation concernant celui qui était leur Comte.

Fait en le Louvre, le 20 de Janvier 1458,
SMLIII

- J'admet pour autant que ces paroles proférées par Iskander traduisent la désinformation flagrante dont font preuve les Provençaux, ou...
Iskander a écrit:
Et répéter plusieurs fois une chose, même à plusieurs, même avec le plus grand sérieux, même par des gens nobles et avertis, ne la rend pas avérée !
... Un refus flagrant d'accepter la vérité de la part de certains qui poussent les masses à ignorer le passé et le monde dans lequel ils évoluent.
C'est là chose fort facile et qui doit permettre de soulager bien des consciences.

Répondit-il avec un sourire ingénu.
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Iskander
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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Jeu 29 Juil - 14:06

Je lis cela ... une émotion m'étreint ...

Des paroles sourdent de ma bouche, presque sans que j'y prenne garde ...


Merci ...

C'est le premier pas.

Il va sans dire que, je le suppose, une suite a été donnée à ce courrier, par ceux à qui il a été adressé, ou des rappels même, s'il n'y a pas eu de réponse.

Je veux dire, au greffe, quand je demande quelque chose à quelqu'un et qu'il n'y donne pas de suite, j'envoie un rappel. Et quand il y donne suite, il y a discussion. On ne frappe pas quelqu'un qu'on croit avoir fauté avant d'avoir discuté avec lui ou vraiment tout fait pour parler avec lui.

Tout cela, nous l'ignorons.

Cette discussion a eu lieu. N'est-ce pas ?

Les points de vue ont été confrontés ? N'est-ce pas ?

Ou pas ?

C'est vraiment important : Cette longue parole de Gens, d'argent, n'a pas pu dormir 3 ans durant, puis être lancée dans le vent pour venir à nous jusqu'à la mort ira ?

N'est-ce pas ?

Ou pas ?
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Natale
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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Dim 1 Aoû - 16:18

le vicomte de répondre sagement

Je puis t'assurer qu'entre cette déclaration de l'Empereur et cette guerre les autorités provençales ont déjà eut des tensions avec d'autres provinces de l'empire et d'autres représentants impériaux.
Toute cette chose n'est pas arrivée du jour au lendemain comme certains ont bien voulu le faire croire.
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Iskander
Invité




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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Lun 2 Aoû - 17:31

Je souris à Messire Natale.

Qui étais-je donc ? Rien de plus qu'un berger.

Que pouvais-je donc y comprendre ?

Pas grand chose sans doute ...


J’ai sans doute l’air d’insister lourdement et de chercher la petite bête, n’est-ce pas ?

Pourtant, cette Histoire qui comble ces trois ans est importante.

J’en confesse mon ignorance, dans la mesure où je ne sais rien de première main mais tout par « on dits », et ce qu’on dit à un berger, ce n’est que le plus flagrant, le plus notoire.

D’autre part, nombreux sont ceux qui, justement, disent qu’il n’y a rien eu pendant 3 ans, si ce ne sont quelques bruits de digestion mécontente.


Or, 3 ans, cela représente beaucoup de temps.


Au début de cette période, en ces temps qui, pour nous, disparaît dans les brumes du passé, vous pouviez identifier des félons, Dame Ingeburge, pour ne citer qu’elle.

Et puis les champs ont été labourés, le blé semé, puis récolté, puis les champs labourés encore, le blé semé encore, et récolté encore …

Combien de fois ? Dix ? Non … vingt ? Non … plus de cent fois.

Des générations de gens ont vécu, qui sont nés ou sont venus s’installer en Provence, y ont vécu, y sont morts, paisiblement et de bonne foi.

Et pendant ce temps, quoi ? Des « bruits de digestion » ?

Pendant ce temps, tous ces gens ont pris soin de la terre, l’ont travaillée et en ont récolté le fruit, de bonne foi.

Pendant ce temps, tous ces gens ont élu leurs gouvernants, certains, bons, d’autres moins, comme partout, de bonne foi.

Pendant ce temps, tout ce temps, tous les gens de Provence ont, de bonne foi, organisé leur vie.

Après combien de temps celui qui abandonne son champ est-il déchu de son droit de l’exploiter ? 2 récoltes ? 6 ? 10 récoltes ?

Après combien de temps celui qui occupe un champ, de bonne foi, est-il en droit de dire à tous : « J’ai sur ce champ un droit légitime ! » ? 2 récoltes ? 10 ? 30 ? 60 ?

Si nous comptons 3 ans, cela fait 109 récoltes !

Nous avons été responsables de nous-mêmes, pendant 3 ans, et encore, et toujours.

Nous avons élu des maires, nous avons élu des Comtes, nous avons même élu des marquis pour être nos dirigeants, de bonne foi, pendant 3 ans, et encore, et toujours.

Et si nous organisons notre vie depuis tout ce temps, nous dirigeons depuis tout ce temps, personne ne peut contester notre responsabilité à le faire ! Nous n’avons personne à qui nous plaindre, personne pour nous sauver, personne pour nous relever. Nous le savons, depuis 3 ans.

Et aujourd’hui, nous nous relevons.


Mais voilà, dans la missive que vous citez, l’Empereur laisse échapper mille craintes !

Les craintes que l’Empereur a exprimé se sont-elles révélées avérées ? Je ne le crois pas.

Je ne crois pas qu’il y ait eu plus de guerres en Provence qu’ailleurs, et même je crois qu’il y en a eu moins.

Et il n’y eut ni malédiction, ni famine, ni peste …

Même l’Eglise ne nous a pas frappés d’Interdit ! Nous avons même pu signer le Concordat avec elle.

Il n’y a pas eu de Malédiction … sauf celle que vous avez amenée, comme pour confirmer les paroles de l’Empereur, 3 ans après.



Et pendant tout ce temps, qui a dit aux Provençaux : « Vous usurpez vos droits ! » « Vous êtes félons ! » ?

Personne ?

Vous me dites qu’ « on » nous l’a caché. D’autres disent que rien n’est venu.

Où est donc cette vérité ? Je l’ignore.

Mais ignorer une chose si flagrante, si notoire, après 3 ans ! ? ! Oui, je serais irresponsable de ne l’avoir jamais ouïe ! Mais voilà, je ne l’ai jamais ouïe.

Et beaucoup d’autres.

Sommes-nous tous sourds ?


Quoiqu’il en soit, vous êtes venus avec des fantômes d’un passé lointain prendre les terres et les droits de gens qui ne connaissaient pas ces fantômes, et leur faire tout ce mal pour un tort qu’ils n’avaient pas causé. Même, ceux qui avaient causé ce tort étaient, pour certains, dans vos propres rangs !

Alors, pourquoi avoir réveillé ces fantômes ? Le Roy de France était-il plus mal à cette époque que maintenant ?


Et même s’il s’agissait de chercher Justice !

Comment instruire maintenant une affaire pour laquelle rien n’a été instruit pendant 3 ans ?

Comment condamner maintenant pour des faits qui ont été commis il y a 3 ans ?

Ceux qui ont commis ces faits de félonie, par l’absence de poursuites, sont, par le passage du temps, si pas absous, au moins remis …


Mais vous êtes venus chercher vengeance malgré tout, de ces gens notamment, pour une affaire enterrée il y a 3 ans déjà.

Alors, quelle Justice est-ce donc ?

D’autant que, je le répète, certains de ceux qui venaient la réclamer, cette « justice », étaient de ceux qui avaient commis les mêmes faits reprochés aux autres. Et ceux-là, ont-ils été jugés ? Je ne crois, pas, mais je peux me tromper.

Et les autres ? Qui peut encore les juger, après 3 ans ?



Alors, oui, je dis qu’il est important de savoir ce qui s’est passé durant ces trois ans.


Parce que ce que nous avons acquis pendant ces 3 ans de « digestion », c’est notre légitimité.

Et c’est notre légitimité qui participe au fait que cette guerre dont vous nous avez frappé est injuste !


Alors, oui, il est fondamental de savoir ce qui s’est passé durant ces trois ans.
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Enored
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Enored


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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1Mar 10 Aoû - 3:19

Merci à tous pour votre participation, sous peu je posterais ici le résumé que j'enverrais à l'AAP

Au plaisir de vous recroiser.
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MessageSujet: Re: Entrevue sur la guerre de Provence.    Entrevue sur la guerre de Provence.  - Page 2 Icon_minitime1

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